ON VA FAIRE UN TOUR
ON
REVIENT
Un portrait (subjectif) du Zim
Parce que connaître un pays c’est en connaître tous les petits détails de la vie quotidienne, voici notre portrait - complètement subjectif - du Zimbabwe. Nous avons noté tout cela au fil de notre séjour et de nos rencontres, en vrac :
HISTOIRE
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Zimbabwe : le pays tel qu’on le connaît aujourd’hui a été créé en 1980 seulement ( !!! ) et a eu comme 1er Premier Ministre…. Robert Mugabé, qui est toujours au pouvoir mais en tant que président désormais !
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Son nom vient du site « Great Zimbabwe », grande fierté nationale (une ancienne civilisation qui a régné vers 1400).
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Avant 1980, ce pays était la Rhodésie du Sud, dont le nom vient de Cecil Rhodes, grand colonisateur britannique, ayant étendu le territoire britannique depuis l’Afrique du Sud vers le nord jusqu’aux actuels Zambie et Malawai, qui constituaient la Rhodésie du Nord.
POLITIQUE ET ECONOMIE
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70% de chômage
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La corruption est omniprésente et gangrène tout le pays, à tous les niveaux.
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Monnaie actuelle : la particularité ici, c’est qu’il y a 2 monnaies officielles utilisées : le dollar américain et le rand sud-africain, mais plus de monnaie propre au Zim. Le rand est utilisé pour les toutes petites sommes, inférieures à 1$ en général. La plupart des paiements se fait donc en $ et quand on nous rend la monnaie, c’est avec des billets en $ puis avec des pièces en rand.
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L’ancienne monnaie, le dollar zimbabwéen, n’existe plus depuis 2009 car il fluctuait trop (le prix du pain par exemple pouvait tripler sur une même journée) : on trouve un peu partout des affiches officielles du gouvernement qui donne le taux de change de cette démonétisation… et le plus gros billet zimbabwéen (100 trillions soit 100 000 000 000 000) équivaut désormais à seulement… 0,40 US$ !
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La plupart des billets $ est très très très abimée : ils sont déchirés, puent, sont tout sombres et les caractères quasi effacés tellement ils sont usagés… ils doivent être en circulation depuis plusieurs décennies !
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Portraits de R. Mugabé partout, notamment dans tous les bâtiments publics : ils en vendent même dans la rue. Il a plus de 90 ans aujourd’hui mais le portrait doit dater un peu car il fait beaucoup plus jeune !
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Mugabé a des « espions » un peu partout. Ce sont en fait des fonctionnaires un peu mieux payés qui rapportent tout ce qu’ils entendent. Dans des conversations banales, ils posent par exemple des questions sur le gouvernement pour savoir ce que vous en pensez. On a eu l’expérience à Chimanimani avec un chauffeur qui nous a pris sur la route. Il nous a posé beaucoup de questions sur le Zimbabwe. Il nous disait notamment que de nombreuses personnes critiquaient son pays à cause de la corruption mais que c’était totalement faux, que son pays était génial. C’est la raison pour laquelle Thembi nous avait fortement conseillé de ne jamais parler politique avec des locaux.
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Les numéros de billet avec lesquels nous avons payé notre visa à la frontière ont été notés sur notre reçu… on n’avait jamais vu ça !! (on n’avait même pas remarqué que les billets étaient numérotés) : lutte contre la corruption ou simple zèle de la douanière ?
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Aucun chantier, aucune grue… signe que le pays décline et se meurt (merci à Pauline d’Harare pour cette remarque très juste)
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Toujours négocier les prix dans les hôtels et campings : on obtient une réduc quasi systématiquement.
POPULATION
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2 grands peuples : les « shonas » et les « ndebeles », avec chacun leur langue du même nom. Les shonas sont majoritaires et vivent plutôt à l’est du pays, autour d’Harare : R. Mugabe est un shona. Les Ndebele vivent plutôt dans l’ouest du pays, autour de Bulawayo. A la mort de Mugabe, notre ami Thembi nous a dit craindre que les Ndebele soient de nouveau la cible de massacre comme vers 1980…
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Langue officielle du Zimbabwe : l’anglais. Tout le monde parle anglais, c’est donc très facile de se faire comprendre. Mais entre eux les Zimbabwéens parlent Shonas ou Ndebeles
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Les gens viennent facilement nous parler : « vous venez d’où ? », « vous faites quoi ici ? » toujours avec le sourire ! En fait ils se demandent souvent ce qu’on fait là et quand on leur répond qu’on est là pour « tourism », alors là, ils hallucinent complètement !!! Ils n’en croient pas leurs oreilles et ne comprennent pas trop ce qu’on fait au Zimbabwe pour visiter… ils ne se rendent pas compte de la beauté de leur pays ! La plupart n’a même jamais visité Victoria Falls.
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Relations entre Zimbabwéens plutôt froides : ils ne se parlent pas vraiment, ne se saluent pas, ne se remercient pas… Ils se sifflent, se hêlent. C’est tout ! Par exemple, au passage du péage, ils n’échangent pas un seul mot !!! Très surprenant, surtout qu’ils sont au contraire très expressifs et gentils avec nous.
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Le « hello » ou « hi » s’accompagne automatiquement d’un « how are you ? »… et si on l’oublie, on nous le fait remarquer !
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On croise de nombreux groupes de prières, habillés tout en blanc, priant en pleine nature avec souvent une sorte de gourou les bras écartés… ça fait peur cette ambiance sectaire !
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Peu de Blancs (moins de 1% de la population !). Les gens parlent des « blancs » et des « noirs » sans que cela ne soit choquant. On a croisé plusieurs personnes ravies que leur enfant voit et approche un Blanc : à Harare, alors qu’Oriane achète un paquet de gâteaux dans une station-service, elle se retrouve en moins de 2 minutes avec un bébé dans les bras, une invitation à venir à la maison pour « découvrir le vrai Zimbabwe, avec des noirs » et toutes les coordonnées de la famille... Ailleurs, d’autres enfants noirs sont partagés entre curiosité et peur quand ils nous voient.
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Beaucoup d’enfants, en particulier les plus pauvres à la campagne, ont le regard vide : sales, vêtus de haillons… dur, dur !
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Pas de mendicité
CUISINE
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Plat national : le sadza, sorte de porridge de maïs cuit. C’est une pâte blanche, assez consistante que les Zimbabwéens peuvent manger à tous les reps en complément d’une viande. C’est l’équivalent du « pap » sud-africain. En termes de goût cela ressemble un peu au millat pour les connaisseurs du sud-ouest mais c’est bien sûr salé. Plat vraiment pas cher : on trouve facilement des stands de sadza-chicken (sadza-poulet) à 1 dollar (soit moins d’1 euro) dans la rue. Bien évidemment, ça se mange avec les doigts.
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Chaîne de fast-food très répandue : « Chicken Inn », en général associée à un Creamy Inn (avec glaces et milk-shakes), ou encore à Pizza Inn, Bakers Inn, Fish In (plus rare).
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Bière locale : la Zambezi (avec les chutes Victoria comme logo) mais aussi beaucoup de bières sud-africaines : Castel (et tous ses dérivés dont la Castle Lite), Lion (celle qu’on a le plus bu) …
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On mange avec les doigts mais tout le monde se lave les mains avant de manger : même dans le moindre boui-boui au bord de la route, il y aura une sortie d’eau pour se rincer les mains ou, mieux, on nous amène une carafe et une bassine pour qu’on se lave les mains… et de même à la fin après avoir mangé !
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Du pain de mie en vente partout !! Ils en mangent beaucoup.
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Des chenilles séchées en vente dans les supermarchés au milieu des fruits et légumes. On a fini par tester : pas fameux fameux…
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Thé au roosbois (= « buisson rougeâtre » en afrikaans), comme en Afrique du Sud.
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Chaînes de supermarchés : OK (« where nation shops and saves »), TM, Pick N Pay
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Aucun Mc Do dans le pays !! mais des KFC (normal, c’est du poulet)
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Influence anglo-saxonne/américaine : beaucoup de beurre de cacahuète (dans les supermarchés et parfois dans certaines recettes)
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Peu ou pas de desserts dans les restaus mais parmi leurs pâtisseries : des donuts ou muffins, de gros beignets fourrés à la crème. Et pour les grandes occasions, ils achètent d’énormes gâteaux à la crème et aux couleurs fluos (bleu, rose…), comme aux Etats-Unis.
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Sur les tables de restaurant on trouve du « white spirit vinegar ». On pensait la 1ère fois qu’il s’agissait d’une erreur car ça sent vraiment le White Spirit mais non il s’agit bien d’une sauce pour les frites… Nous, on n’est pas vraiment convaincus !
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Comme en Afrique du Sud, l’alcool n’est pas en vente dans les supermarchés et épiceries : il y a donc des « bottle stores », très nombreux et souvent juste à côté des épiceries, même en pleine campagne !
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Ils mangent des chips à longueur de journée (et boivent beaucoup de sodas).
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Fruits et légumes sur les étals (dont beaucoup viennent d’Afrique du Sud) : des bananes et des oranges (beaucoup !), des pommes, du chou, des pommes de terre, des carottes.
TRANSPORTS
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Conduite à gauche (et oui, il s’agit d’une ancienne colonie britannique !). Le plus dangereux n’est finalement pas en conduisant (David gère comme un chef), mais quand on est piétons en ville… car on ne regarde naturellement pas du bon côté !
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Bus : ils ne partent que quand ils sont pleins et archi-pleins puis ils s‘arrêtent dès que quelqu’un le demande… donc toutes les 5 minutes !! Sur des trajets de 200 km, on met donc très, très longtemps… Il y a quand même des semblants d’arrêts de bus – un simple panneau rarement respecté.
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Pas de moto ou autre 2-roues à moteur : on n’a pas bien compris mais ce serait interdit ( ?) par le gouvernement Mugabe.
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Les voitures roulent vite en ville : ce sont aux piétons de se pousser… et peu importe si ce sont des personnes âgées ou des enfants qui sont engagés sur la route, la voiture est reine ! Par contre, dès qu’on n’est plus en ville, ils roulent globalement lentement (sans doute parce que leurs voitures sont en mauvais état… et les routes aussi)
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Carburant : cher ! les prix sont ceux de la France. Mais surtout, certaines stations vendent du carburant de très mauvaise qualité, qui peut vraiment abîmer le moteur. Il faut donc connaître les stations de confiance ou se rabattre sur la valeur sûre : les stations Total (et ce n’est pas nous qui le disons !)
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Ici, le feu tricolore est appelé « robot » (en prononçant bien le « t » final), comme en Afrique du Sud… pas évident !
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Compagnies de bus : Zupco, Bravo Tours (notre préféré car plusieurs types de bus plus ou moins confortables… et donc plus ou moins chers !), Intercape (le plus cher), City Link
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Les camions et combis s’arrêtent systématiquement avant de traverser une voie ferrée : le stop est respecté, même si on est en rase campagne avec une super visibilité et alors qu’il n’y a que très peu de trains qui circulent et qu’ils conduisent leurs camions comme des fous ! Il est vrai qu’il n’y a aucun signal lumineux ou barrière pour signaler le passage d’un train.
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Dans les bus, les gens montent s’installer puis le « petit gars » passe dans les rangs pour aller les faire payer et leur donner un ticket… ce serait sans doute plus simple que les gens payent en montant mais bon… j’dis ça, j’dis rien.
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Zupco : compagnie de bus locale qui relie de nombreuses villes du Zim… mais c’est la compagnie gouvernementale. On décide donc de ne pas la prendre pour ne pas financer le régime Mugabé (au moins pour cette fois !)
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Dans toutes les villes, la rue principale s’appelle la rue…. Robert Mugabe !
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Dans les bus longues distances, il y a toujours une prière collective au début (on demande à quelqu’un de se lever et de bien vouloir faire la prière au micro ou à haute voix). Et sur le site web de la compagnie de bus Intercape – la plus sûre et la plus occidentale du pays – il est bien mentionné sur la 1ère page qu’il s’agit d’une compagnie de bus chrétienne.
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Contrôles de police très fréquents sur la route. Par exemple en Mutare et Harare (260 km), on a passé 10 barrages de police : les combis et autres véhicules un peu pourris sont très souvent arrêtés. Par contre les gros 4 x 4 et les Blancs ne sont jamais arrêtés. C’est tellement plus simple de soutirer de l’argent aux pauvres gens…En réalité, c’est l’aspect le plus visible de la corruption. D’après notre ami thembi, dès qu’un policier veut arrondir ses fins de mois, il enfile son uniforme, va au bord de la route et arrête quelques voitures pour leur prendre de l’argent !
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Blague des expats au Zim (racontée par Vaida) : en Europe, on reconnaît un conducteur saoul aux zigzags qu’il fait sur la route. Au Zimbabwe, c’est l’inverse ! un conducteur saoul va tout droit ! (et n’évite donc pas les très nombreux trous)
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Même sur les principales routes du pays, il n’y a pas vraiment d’accotements, avec donc des décrochés de plusieurs centimètres entre le bitume et le terrain naturel… le moindre écart peut donc s’avérer très dangereux !
VIE QUOTIDIENNE / MODE DE VIE
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Les gens passent globalement beaucoup de temps à attendre : il y a donc souvent beaucoup de monde sur les trottoirs ou sur les bords de route, ou devant chez eux, assis, en train d’attendre…
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Aucun système de gestion des déchets et surtout aucune sensibilisation des Zimbabwéens : tout le monde jette ses déchets dans la rue. Nous sommes régulièrement choqués : par exemple, une femme très propre sur elle boit son Coca dans le combi et elle s’applique à ouvrir la fenêtre pour balancer la bouteille en pleine campagne ; les gens mangent leurs chips et laissent tranquillement tomber le papier dans la rue quand ils ont fini, etc. Au bord de la route, les gens qui attendent sont en général assis au milieu des déchets…
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Les toilettes n’ont jamais de système pour fermer à clé, voire pas de porte du tout (moment mémorable pour Oriane à la gare routière de Bulawayo où il y a 10 toilettes et un alignement de femmes accroupies, sans porte)
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Balais : faits en paille, ils n’ont jamais de manche. les gens doivent donc se plier en 2 constamment d’où l’expression : « ils n’ont pas inventé le manche » (bon, ça, c’est la petite blague de David)
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Chaîne TV musicale : Trace Urban… comme à Mayotte ! A programme : clips américains avec grosses voitures et filles canons qui dansent autour des rappeurs
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A la sortie des supermarchés, il y a toujours quelqu’un qui vérifie notre ticket de caisse en jetant un œil au sac de courses. Mais des fois, ils ne prennent même pas la peine de faire semblant de regarder !
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Pour la moindre chose, ils remplissent des formulaires complets comme si on achetait une maison ! Cela nous fait doucement sourire de donner notre nom, notre numéro de passeport, notre adresse, notre numéro de téléphone à l’hôtel (OK) mais aussi à l’entrée des musées ou pour acheter des cartes postales ! On m’a même fait un petit coupon pour aller aux toilettes à Harare !
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Les magasins ferment tôt le samedi (vers 15h max) et sont fermés le dimanche.
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Des extincteurs partout, même dans les combis pourris ! mais aussi dans chaque voiture (où l’extincteur est obligatoire avec le triangle et le gilet jaune).
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Cravates portées souvent jusqu’à mi-poitrine seulement… et donc très court ! Très surprenant pour nous.
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Factures d’électricité pré-payées (vouchers en vente un peu partout)
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Très peu de marques connues : les magasins de chaussures Bata sont très, très présents (avec des tongs à 1$ parfaits pour remplacer les Havaïanas de David qui nous lâchent à Harare), Ferrero (Nutella et Rochers : juste hors de prix), céréales Kellogs, café soluble Nescafé, produits de beauté Nivéa, fast-food KFC, … + 2 marques françaises seulement repérées : Total (très très présent, avec les boutiques « bonjour » des stations-services) et les ciments Lafarge (vu quelques fois seulement) et c’est à peu près tout !
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Arbres aux fleurs violettes qui bordent entièrement certaines avenues en septembre-octobre (en particulier à Harare) : les jacarandas !
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En ville, les unes des journaux sont affichées partout chaque jour par les vendeurs de rue (sur les panneaux de signalisation, sur les trottoirs…). Et ce sont surtout les gros titres à sensation : « un guide tué à Hwange par un lion » par exemple
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Salons de coiffure toujours pleins, et très nombreux. Il y a aussi de très nombreux magasins de coiffures, où sont notamment vendus les rajouts pour les cheveux très nombreux (il y a aussi des rayons dans les supermarchés). les filles ont souvent toutes des coiffures pas banales (souvent à base de fines tresses… mais pas toujours !). La coiffure est vraiment tout un art !
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Comme on les imagine, les femmes africaines portent plein de choses incroyables sur leur tête sans s’aider de leurs mains, avec une agilité déconcertante : sacs de patate, valise à roulette, etc.
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A la télé, dans les bars et un peu partout : du football anglais !! Il y a parfois plusieurs rangés d’hommes devant une télé, bière à la main, en train de regarder un improbable match du championnat anglais
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Téléphones portables utilisés comme moyens de paiement (Ecocash), un peu à la manière de notre Monéo (sauf qu’ici, ça marche)
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Dans les supermarchés, très difficile d’acheter du shampooing (mais il y a des tas et des tas de laits hydratants !) ou des tampons hygiéniques (mais il y a un énorme rayon de serviettes)
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Les écoliers vont à l’école en uniforme : très mignon de voir ces grappes d’élèves se déplacer dans leurs tenues rouges, bleues ou autre à toute heure de la journée !
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Panneaux photovoltaïques bien développés : on en voit en particulier des petits sur des habitations de type hutte en terre sans électricité. Autre utilisation : Dans les parcs nationaux, afin de conserver des points d’eau pour les animaux sauvages pendant la saison sèche, des pompes fonctionnant avec des panneaux photovoltaïques ont été installées. Elles permettent d’aller chercher l’eau dans les nappes phréatiques.
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La plupart des gens ont leurs habits troués, même ceux qui semblent plutôt bien habillés…
PAYSAGES / HABITAT
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Le mois de septembre est la fin de la saison sèche : les paysages sont donc extrêmement secs, les rivières sont à sec dans la quasi-totalité du pays… Très impressionnant ! c’est aussi la période la plus difficile pour la population car plus rien ne pousse et dans les campagnes, la faim commence à poindre.
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En dehors des villes, les gens vivent encore tous dans des maisons en terre séchée et avec un toit en paille. Une maison est constituée de plusieurs huttes rondes (des rondavels) et chaque hutte est une pièce de la maison : la cuisine, la chambre des filles… Très peu de ces maisons ont l’électricité et l’eau courante. Pour autant on a très peu vu de personnes transportant des seaux d’eau.
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La majorité des paysages est constituée de brousse (= le bush) : paysages plutôt plats, ponctués d’amas rocheux, avec pas mal d’arbres tout secs et de broussailles.
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A la campagne, de nombreux secteurs sont tout brûlés et on croise plusieurs incendies sur le bord de la route : les gens les allument volontairement pour « nettoyer ». Vu comme tout est sec, cela doit vraiment faire des catastrophes…
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Beaucoup de baobabs.
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Peu de cultures dans les régions traversées (mais on était en saison sèche) sauf dans la région de Chinohyi où il y a d’énormes coopératives agricoles (jusqu’à 20 énormes silos à grains !)