Après un petit vol de près de 3h au-dessus du Pacifique (et bien sûr 2h de retard mais bizarrement ça ne nous fait plus rien !!), nous voici arrivés aux îles Fidji. Dès le hall d’arrivée, on aperçoit déjà des affiches de rugby partout. Difficile de les rater. Et oui c’est vraiment le sport national ici. On va se régaler. Les 1ère personnes qu’on croise nous disent toutes « Bula » avec un grand sourire. « Bula » ça veut dire bonjour et bienvenue à la fois… et c’est LE mot à connaître aux Fidji, une véritable sésame.
Autre surprise : on découvre une ambiance polynésienne qui n’existait pas du tout au Vanuatu. En parcourant 1500 kilomètres plus à l’est, on est désormais dans le fameux triangle ploynéesien défini par Hawaï, la Nouvelle-Zélande et l’île de Pâques : chemises à fleurs pour les hommes et fleurs de frangipaniers ou d’hibiscus dans les cheveux pour les filles, cela ne trompe pas !
On atterrit très tard mais, prudents, on avait réservé un hôtel pas très loin de l’aéroport, le moins cher. En fait, impossible de trouver sur internet un hôtel dans la ville de Nadi, là où on atterrit. On comprendra le lendemain qu’il n’y a pas à proprement parler de ville. En fait la ville s’est construite autour de l’aéroport sans vraiment de vrai centre-ville. Du coup, il n’y a que des resorts à l’extérieur. Ça commence mal.
Arrivés dans notre hôtel, l’ambiance est plutôt … australienne du genre, bières à la main, débardeur pour les gars, mini-short pour les filles, musique et cries dans tous les sens. Des affiches un peu partout pour des tas d’activités. On ne nous avait pas menti, ce sont bien les vacances des australiens. Après 3 semaines au Vanuatu perdues dans des villages magnifiques, le choc de la civilisation nous surprend. Bon tout n’est pas noir non plus. Depuis notre chambre assez mignonne, on a une superbe vue sur la mer. Et puis bon il va falloir s’y faire. Mais on n’a pas dit notre dernier mot. On va le trouver le Fidji authentique !!!