Après s’être remis de l’épisode des pingouins, on quitte la péninsule d’Otago pour découvrir la ville de Dunedin, connue pour son côté étudiant et festif, tout droit venu de ses racines écossaises.
Déjà il faut savoir que les villes néo-zélandaises n’ont rien à voir avec les villes françaises. Il n’y a pas à proprement parler de centre-ville, il y a très, très peu d’immeubles et tout le monde vit dans des maisons. Comme dirait Oriane (déformation professionnelle oblige), la principale différence c’est qu’il n’y a pas d’habitat collectif. Et ça, ça vous change complètement votre paysage urbain.
Sinon, Dunedin, ça ressemble à quoi ? En réalité, ça a un côté très british, avec ses églises en brique, ses bâtiments coloniaux, ses pubs, sa gare sortie tout droit d’un conte, ses salons de thés, ses larges avenues …
et surtout ses maisons juste trop mignonnes avec leurs bow-window… On se croirait vraiment en Grande-Bretagne.
Et puis tout semble tourner au ralenti. Les gens ne semblent pas pressés, les voitures ne klaxonnent pas. On a du mal à imaginer que c’est une ville de plus de 100 000 habitants. On découvre ainsi à pied les ruelles du pseudo-centre où se concentrent plein d’églises. C’est d’ailleurs dans la First Church of Otago qu’on a ressenti le vrai côté british de cette ville. Alors qu’on erre tranquillement dans la petite boutique à l’arrière de l’église, un homme d’un certain âge, entre par la porte située juste à côté de moi, s’enlève délicatement son chapeau et me lance un « Good morning » avec un accent comme seuls les anglais ont. Puis rapidement il se reprend en regardant sa montre (il était 12h15) et me dit « Oh no sorry, good afternoon ». J’ai trouvé ça trop classe.
Après cette petite balade, on reprend notre super camping-car pour aller voir la rue, soi-disant, la plus pentue au monde. Rien que ça !!! En chemin, on traverse la principale université de la ville avec ses beaux bâtiments du XIXème siècle. Contrairement à chez nous, elle est située en plein cœur de la ville, au milieu des autres bâtiments. Tout est ouvert, on peut donc facilement la traverser avec notre camping-car. On passe littéralement au milieu du campus et devinez ce qu’il y en a en son centre… un terrain de rugby. Pas ultra moderne, juste un beau terrain bien vert entouré d’arbres aux couleurs d’automne. Waow !!!
Bon alors cette rue la plus pentue au monde ? De loin, oui ça monte mais rien d’extraordinaire a priori.
On gare notre bolide et on décide de la monter à pied. Bon ok, plus on s’approche plus ça nous semble bien raide. Elle est d’ailleurs entourée de jolies petites maisons en bois ce qui la rend très esthétique.
Bon en fait quand on y est dessus, on doit avouer que ça grimpe quand même sacrément beaucoup. Il suffit de regarder la photo. Elle n’est pas truquée.