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La Corse ? Non, Abel Tasman National Park !

Abel Tasman National Park est un must de tout voyage en Nouvelle-Zélande. On commence donc par se poser sur un superbe camping avec une vue incroyable près de l’entrée du parc. Et alors qu’on est sur le point de se décider pour aller se faire une petite randonnée dans le parc David trouve une agence qui propose exactement ce qu’on cherche : du bateau, de la rando…. et des phoques !


Nous voici donc partis le lendemain pour une journée à la découverte d’Abel Tasman National Park.


Ça commence fort : un bateau-taxi doit nous amener à une 1ère plage d’où on partira pour 4 heures de rando. Sauf que le rendez-vous pour prendre le bateau-taxi n’est pas au port mais au bureau de la compagnie… ok ok… et là, quand on arrive, on voit plein de tracteurs alignés tractant des remorques avec des bateaux… euh…. Et bien oui, on monte d’abord sur le bateau quand il est encore sur la remorque. Et comme le Néo-zélandais est prudent, le gilet de sauvetage est obligatoire : nous voici donc en train de « rouler » sur la route, calés sur un bateau et avec nos gilets de sauvetage (je mets cette phrase en gras pour que celui qui est train de survoler l’article bugge complètement…). Oui oui je répète : on est en train de « rouler » sur la route, calés sur un bateau et avec nos gilets de sauvetage. On est morts de rire ! Mais le plus beau reste à venir : le tracteur trace sa route tranquillou, sort de la route bitumée et s’enfonce dans l’eau comme si de rien n’était, et là quand il a de l’eau jusqu’en haut des roues, il lâche le bateau et nous voici partis ! Vogue vogue petit bateau…






[Bon là, c’est la cata : j’ai déjà écrit une page sur mon fichier word mais on n’a toujours pas commencé la journée]


Maintenant les choses sérieuses commencent. A peine partis, notre skipper nous approche d’une 1ère île… et là, WAOW !!!! Des phoques !!!! On s’était préparés à ne pas en voir pour ne pas être déçus et on les découvre là, tout près de nous, affalés sur leurs rochers en train de prendre le soleil… Waow !


Petit instant polard : en réalité, l’appellation de phoque est un abus de langage, il s’agit plutôt d’otaries à fourrure.


Nous repartons ensuite vers Torrent Bay et on découvre le parc depuis le large : 1er aperçu vraiment très sympa avec de belles plages de sable blanc, une eau d’un joli bleu et la forêt qui se jette dans la mer.

A Torrent Bay, pas de débarcadère, ni de ponton : on nous débarque les pieds dans le sable… et c’est parti pour 4h – 5h de rando jusqu’à Onetahuti.


Plus que de la rando, c’est une balade dans la forêt avec quelques petites montées et descentes. La forêt est super jolie et intéressante, on y voit notamment des tas de fougères… et oui on est en Nouvelle-Zélande et la fougère est le symbole du pays. Là on en voit des petites, des grandes, des vertes, des jaunes, etc.


Mais surtout, ce qui fait toute la beauté de ce parc, c’est l’eau absolument magnifique : elle est transparente et bleu turquoise… digne des plus belles îles paradisiaques ! Nous on a quand même les pulls – au moins au début de la rando – et cela fait tout bizarre d’être dans un paysage qui nous évoque la Corse ou les Calanques sans qu’il fasse très chaud.




Le chemin est top : on passe sur des ponts de singe…


…on descend jusqu’à de magnifiques criques, on trouve un super spot pour pique-niquer – oui parce qu’au milieu de nulle part les Néo-Zélandais prévoient quand même des toilettes super propres, des bancs et tables de pique-nique flambant neufs, de belles plages, des sentiers qui diffèrent selon qu’on soit à marée basse ou à marée haute.


Du coup, dur dur pour nous de tenir les temps annoncés pour la rando : on s’arrête toutes les 5 minutes pour prendre des photos, on fait des détours pour aller voir des plages, etc.


Le timing reste parfait puisqu’on arrive à Onetahuti 5minutes avant que le bateau-taxi n’arrive. Perfecto !


Sur le retour, le bateau passe par Tonga Island, la principale île de la réserve marine, celle qui préserve en particulier les otaries à fourrure… la luminosité est un peu déclinante et on ne les voit pas du 1er coup mais oui, on finit par les voir ! Elles sont là et ce soir, elles nous font un show : on a la mère et son petit étalés sur un rocher, mais on a aussi l’otarie qui se redresse pour nous regarder en faisant la belle, celle qui se met à l’eau et nage le museau en l’air… un vrai spectacle digne de Walibi, sauf que là, on est dans la vraie vie. Merci les otaries !!!!

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