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On a (encore) failli rater un avion

Décidément, notre malchance avec les avions continue…


Pourtant, compte tenu de toutes nos mésaventures, nous avions pris toutes nos précautions et nous avions bien pris une marge pour arriver à l’aéroport en avance, « au cas où »… Nous voici donc à l’aéroport à 21h pour un avion qui doit décoller à minuit : on ne pouvait pas faire plus polard ! Jusqu’ici tout va bien, on a le temps de nous changer (impossible d’enfiler des pantalons avant… pour mémoire, il fait plus de 35° à Kuala Lumpur avec un taux d’humidité de 80%) et même de manger tranquillement. Mais David insiste pour qu’on aille enregistrer les bagages avant de manger…. Je râle un peu (normal) mais bon OK… Là, on ne le sait pas encore, mais David vient de sauver notre vol !


On s’enregistre aux bornes automatiques puis on va déposer nos bagages : après une longue file, c’est notre tour ! Jusqu’ici tout va bien et on n’a pas la moindre once de stress. Jusqu’au moment où la fille au guichet nous demande combien de temps on reste en Nouvelle-Zélande : ben, environ 1 mois. OK, je peux voir votre billet retour ?…. Euh… comment ça ? Alors en fait, on n’a pas de billet retour parce que là on voyage pour un moment, puis après on va au Vanuatu, la la la la la… Bref, on lui raconte notre vie. Sauf que bien sûr elle s’en fout : elle, elle veut, un billet pour sortir du territoire pour le rentrer dans sa machine. Sauf qu’on n’a aucun billet. Sauf que sans billet, on ne peut pas prendre l’avion pour Auckland. Là, on comprend très vite qu’on n’a pas vraiment le choix : nous devons acheter nos billets pour le Vanuatu MAINTENANT. Sauf que la fille insiste bien pour nous dire qu’on a moins d’1 heure maintenant, et surtout, il faut qu’elle ait le billet imprimé. On voit bien dans ses yeux qu’elle n’y croit pas du tout, mais nous, malgré la montée d’adrénaline et de stress, on reste relativement calme : clairement, là, il va falloir réfléchir vite et bien. On commence à avoir l’habitude.


On se pose, j’allume l’ordi pour me connecter avec le wifi gratuit dans tout l’aéroport mais forcément cela ne fonctionne pas bien, les pages ne s’affichent pas ou se déconnectent très vite. Bon, il faut qu’on aille demander où on peut trouver un ordinateur. La fille d’Air Asia nous avait indiqué un Lounge Premium où on pourrait aller consulter Interner et imprimer mais ses indications n’étaient pas claires…


Nous revoilà en train de presser le pas, puis de courir dans l’aéroport, de monter des escalators et en redescendre, de demander notre chemin, puis de recourir… Et là, on se dit que NON, ce n’est pas possible que le scénario cauchemar se répète.


On finit par trouver ce Lounge Premium et à peine on s’approche, on repère un ordi à disposition sur le côté : on crie à peine au gars qu’on doit aller sur Internet qu’on est déjà en train de se connecter. Oui oui, pas de problème, ce sera 20 Ringitts : OK, OK !!! (Pour mémoire, on a déjà payé une nuit d’hôtel 20 Ringgits, soit 5 € donc pour la Malaisie, c’est énooooorme, mais là, on n’a pas le choix).


Donc là c’est le moment où il faut acheter des billets en 4ème vitesse : on en avait déjà repéré sur Air New Zealand sauf que là, il n’y a « plus de place disponible ». Et pourtant on est flexible sur la date : ah oui, parce qu’il a aussi fallu se décider en 4ème vitesse sur la date : nous qui n’avions pas pris de billets justement pour pouvoir être flexible et décider sur place, c’est raté ! Bon, bon, bon… On finit par trouver le 25 mai par Virgin Australia avec des prix auxquels on ne comprend rien parce que c’est écrit un coup en dollar australien, un coup en dollar néo-zélandais. Globalement c’est plus cher que ce qu’on avait repéré mais là, on n’a pas du tout le choix. On se prend quand même 2 minutes pour se poser et bien vérifier ce qu’on est en train de faire : les destinations, la date, nos noms, etc.


Maintenant il n’y a plus qu’à espérer que la carte bancaire fonctionne bien… et oui, bingo, elle fonctionne du premier coup ! Il est 22h35, il nous reste 20 minutes pour imprimer et repartir en courant vers les comptoirs d’enregistrement, ça devrait le faire !


SAUF QUE le mail de Virgin Australia que nous recevons ne contient pas les billets électroniques : ils nous seront adressés sous 24 heures. Notre commande est « en cours de confirmation ». Euh, c’est une blague là ?! Ce n’est pas possible qu’on n’ait pas les billets !


On imprime alors tout ce qu’on peut – cela nous coûte un bras… encore… mais ce n’est pas grave – et on part en courant en croisant les doigts.


Arrivés au comptoir Air Asia, on retombe sur la même dame : là, on lui tchatche à fond, on lui explique qu’on a couru partout mais qu’on y est arrivés, et tout, et tout. Elle semble satisfaite des papiers qu’on lui tend – au détail près qu’elle ne sait pas que le Vanuatu est un pays et elle croit dans un premier temps que c’est une île de Nouvelle-Zélande – et elle inscrit tout un tas d’informations sur son ordinateur. Arrive le moment fatidique du numéro des billets électroniques : on lui montre alors avec aplomb la référence de confirmation de Virgin Australia… et elle le copie sans rien demander de plus et sans s’étonner qu’il n’y a que des lettres dans ce numéro de billet…. En tout cas, OUF, cela a fonctionné !!!!


On part quand même manger au Mc Do en 4ème vitesse pour finir nos Ringgits puis on passe tous les contrôles de sécurité, de douanes et compagnie. On ne sera vraiment soulagé qu’une fois monté dans l’avion.


Bref, une bonne dose d’adrénaline !


C’est parti pour 7h de vol jusqu’à Gold Coast en Australie puis 3 h de vol jusqu’à Auckland !! Et oui, c’est vraiment loin de tout la Nouvelle-Zélande…








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