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Bienvenue à Singapour, a fine city !

Après notre séjour à Tioman, changement radical d’ambiance puisque nous partons pour Singapour.


Le trajet pour y aller est beaucoup plus long que prévu : le ferry depuis Tioman part avec près de 2 heures de retard, puis quand on arrive sur la côté, les bus pour Singapour sont complets, on prend donc un bus pour Johor Bahru, la grosse ville malaisienne à la frontière, puis on passe la frontière dans un bus de ville…. Toute une histoire !


On avait déjà fait les passages de frontière en avion, en bus longue ligne, en train… voilà une nouveauté : le passage de frontière en bus de ville ! Le principe est simple : on part de la Malaisie dans un bus de ville à la fréquence très importante. Au 1er poste de frontière, pour sortir de la Malaisie, on sort avec tous nos bagages, on passe par l’immigration, on remonte dans le bus – ou plutôt dans un bus : pas sûr que ce soit exactement celui dans lequel on était monté qui soit là quand on sort du bâtiment – on traverse un long pont puis on arrive au 2nd poste de frontière, celui pour entrer à Singapour, puis on remonte dans le bus –même principe, ce n’est pas forcément le même - pour arriver au centre de Singapour.


Ca paraît simple comme ça ! Et c’est bien censé l’être parce que des milliers de personnes font chaque jour le trajet car ils habitent en Malaisie et vont travailler à Singapour.

Sauf que pour nous, les choses se sont un peu compliquées…

  • D’abord on est arrivé aux frontières un vendredi soir à 18h… pas besoin de vous faire de dessin : comme dans toutes les grandes villes du monde, c’est la PIRE heure pour entrer ou sortir d’une mégalopole donc on se retrouve dans de gigantesques embouteillages ! Pas très grave pour nous, mais on sent les gens agacés (on se fait engueuler parce qu’on s’est serré sur le côté droit dans l’escalator mais c’est à gauche qu’il faut se serrer ici… oups, la boulette !) et surtout on est un peu gênés pour Garin, le copain qui nous accueille !


  • Les passages de frontière ne posent pas de difficultés : en quelques coups de tampons, on passe sans encombre. C’est au passage des douanes singapouriennes que ça se complique : on passe les bagages aux rayons X et les douaniers détectent une bouteille de vin. Normal, on en a trouvé à Tioman (coup de chance ! c’est quasiment le seul endroit où on peut en trouver en Malaisie, l’alcool étant strictement interdit pour les Malaisiens musulmans) et on est tout fier de notre cadeau pour Garin. « Très bien, suivez-moi s’il vous plaît ». Euh… OK… En fait, on nous amène dans un bureau des douanes et on nous explique que l’importation d’alcool à Singapour est soumise à des taxes. Euh… OK. Ils nous demandent un passeport (pas de bol pour moi, on tend le mien au hasard) puis je dois les suivre un peu plus loin. Ils me font asseoir : et là je réalise que je suis en fait dans une sorte de petite cellule. Les gars prennent leur air le plus sévère et m’expliquent que j’aurais dû déclarer cette bouteille d’alcool, que je suis donc soumise à une amende de 100 $S (soit près de 70 €) mais que comme ils sont super sympas et que c’est ma 1ère fois à Singapour, ils ne font payer que les taxes d’importation, soit 10 $S. Ouf !

Finalement, tout s’est passé très vite et on n’a même pas eu le temps de stresser mais cela met dans l’ambiance… Le jeu de mot « Singapour, fine city » est connu à Singapour : « fine » en anglais ça veut dire « agréable » mais aussi… « amende » !


Singapour est en effet fidèle à sa réputation : la ville est clinquante, tout ou presque y est neuf, propre et ordonné. Quelle différence avec le reste de l’Asie !!!


Quelques exemples :

  • Les chewing-gums sont interdits à Singapour : cela évite que les gens ne soient tentés de les jeter par terre…

  • Dans le métro, il est bien sûr interdit de fumer mais aussi de manger ou de boire….

  • Les règles pour fumer sont très strictes : interdiction de fumer dans les lieux climatisés, les bus, les taxis, les restos. Possibilité de fumer dans la rue mais interdiction d’envoyer la fumée vers votre voisin et de respecter une distance de 5 mètres avec les bâtiments les plus proches…


Pourtant, et contrairement à ce qu’on craignait, on ne se sent pas du tout oppressé, les gens prennent des libertés par rapport à ces règles et il y a à l’inverse d’autres points sur lesquels ils sont plutôt souples… Dans les parcs publics par exemple, comme dans le magnifique Botanic Gardens, les gens pique-niquent, jouent au foot et courent sur les belles pelouses… Bref, les gens vivent !

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