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Ganesha Park : on a vécu une semaine (magique) avec des éléphants !

Comme on vous l’avait dit dans un des articles précédents, on est parti depuis dimanche dernier dans l’ouest de la Thaïlande, pas très loin de la frontière avec la Birmanie – à Thong Pam Phum exactement - pour passer une semaine dans une sorte de parc à éléphants pour faire du volontariat.


Ce petit camp est tenu par François, un Français qui a tout plaqué il y a maintenant 13 ans et qui est parti en Thaïlande avec sa femme et ses 4 enfants pour réaliser son rêve : vivre avec les éléphants ! Il a ouvert ce parc il y a environ 6-7 ans. L’objectif était de montrer qu’on pouvait vivre des éléphants sans pour autant les maltraiter dans des usines à touristes. Ici on ne monte donc pas d’éléphants pendant 1h ou 2h avec des cars entiers de touristes tous les jours. La formule classique pour venir ici, c’est 2 nuits et une journée complète avec les éléphants. Il n’y a que 6 éléphants dans le camp donc automatiquement les groupes sont au maximum de 8-10 personnes même si, comme dirait François, on ne vient pas ici pour monter sur des éléphants mais pour passer du temps avec les éléphants.


C’est vraiment une ambiance très familiale... et totalement francophone : un vrai choc pour nous, c’est la 1ère fois depuis notre départ en août dernier qu’on ne parle que français.


Nous, on avait le temps et on n’a pas choisi la formule classique mais la semaine (7 nuits / 6 jours) en volontariat : on paye quand même une centaine d’euros par personne pour la semaine et on est nourri et logé. On ne savait pas trop à quoi s’attendre même si on savait qu’on allait devoir mettre la main à la pâte…


Finalement, tout a été encore mieux que ce qu’on pouvait imaginer !!



1ère très belle surprise en arrivant : le cadre est vraiment magnifique. On est au bord d’un grand lac, devant une immense prairie où paissent de temps en temps des zébus et des buffles. Au loin, de l’autre côté du lac et en toile de fond, les montagnes sont en Birmanie ! Des pêcheurs du coin vivent sur des maisons flottantes, quelques barques de pêcheurs passent sur le lac. Les couchers de soleil sont époustouflants. Les photos parlent d’elles-mêmes.





Après la fureur de Bangkok, ça nous fait du bien d’être au calme. On fait alors la rencontre de la 1ère éléphante, Tongdeng, qui reste près de nos logements ces temps-ci car elle s’est un peu blessée sous une patte donc elle ne doit pas trop aller jouer dans la boue et l’eau.



2nde très bonne nouvelle : en tant que volontaire, nous avons la chance de vivre la 1ère journée comme des touristes classiques et on profite donc à 2000 %. Et je ne vais pas maintenir le suspens très longtemps, c’était vraiment extraordinaire.


L’avantage d’arriver la veille, c’est qu’on rencontre les autres touristes de passage (les anciens, ceux qui terminent leur journée, et les nouveaux, ceux qui vivront la journée le lendemain) et qu’on passe une soirée ensemble. Ça permet de se connaitre et de créer un peu une ambiance de groupe. On est accueilli par François bien sûr mais surtout par les volontaires qui passent 1 semaine ici. Ils nous expliquent les règles, nous font découvrir le camp, nous installent. On comprend alors que ça va être notre rôle principal les prochains jours mais ça, on en reparlera.


Notre 1ère soirée a été super sympa : les volontaires dont on prenait le relais s’étaient tous très bien entendus et c’était leur dernière soirée tous ensemble… Donc on vous laisse imaginer l’ambiance !


Bref, bref, bref, passons au vif du sujet !


Le 1er matin le rendez-vous est donné à 7h30 pour le petit-déjeuner… Sur les conseils appuyés des anciens, on enfile directement notre « tenue de combat » : les éléphants et l’eau sont apparemment très boueux (ce qui vient colorer définitivement tous les habits qu’on porte) et la montée sur l’éléphant assez sportive.


Tout le monde émerge doucement en contemplant notre magnifique vue sur le lac jusqu’au moment où Tongdeng, l’éléphante blessée dont je vous ai parlé plus haut, débarque tout près de nous, accompagnée de son mahout. Ah oui, chose très importante : le mahout, c’est le nom donné ici au cornac, c’est-à-dire celui qui s’occupe d’un éléphant. C’est un peu son soigneur, son pilote, son maitre en fait. Tous les mahouts ici sont adorables : on a vraiment beaucoup aimé ces p’tts gars aux histoires pas toujours faciles mais auxquels le Ganesha Park assure un destin hors du commun. Mais d’eux aussi, on en reparlera.


On est un peu gêné pour vous parler de cette journée car François et son équipe laisse un petit mystère planer autour de son déroulement… et on a finalement nous-mêmes beaucoup apprécié cet effet de surprise continu.


Evoquons quand même quelques moments marquants comme la 1ère rencontre avec tous les éléphants : un moment majestueux, dans un cadre magnifique.



















On a vu des gens d’une cinquantaine d’années avoir les larmes aux yeux à ce moment-là… Nous, on en a frissonné. On s’approche d’eux, on nous les présente en nous détaillant le parcours de ces éléphants, rachetés dans des camps à touristes dans un état déplorable (certains squelettiques, d’autres battus à longueur de journée car responsables de drames….) et aujourd’hui en pleine santé. Et là, c’est le début d’une journée formidable !



Mais d’abord, pour ceux qui le souhaitent, on peut monter à cru sur les éléphants : toute une aventure !

Pas de nacelles ni de petits promontoires pour grimper dessus comme dans les autres camps à touristes. Vous ne devez utiliser que vos pieds et vos mains. Mais quand vous êtes au pied d’un éléphant, je peux vous dire que vous cogitez pas mal pour savoir comment monter dessus. Et puis accessoirement vous n’être pas trop sereins quand vous êtes à côté d’un tel mastodonte. Mais heureusement l’éléphant vous aide. Si si je vous jure que c’est vrai. En fait il plie légèrement la patte ce qui permet de faire une sorte de petit escalier. Avec une main vous vous tenez à l’oreille et hop une petite impulsion et c’est parti, on est en haut bon ok en galérant un petit peu mais finalement ça marche plutôt bien.


Et là c’est quand même le pied de pouvoir sentir l’éléphant, le toucher, le caresser… Et au bout d’un moment vous vous dites : mais il va falloir que je redescende aussi… et là c’est une autre aventure …


Ensuite, voir ces éléphants s’éloigner majestueusement pour une promenade le long du lac et jusqu’au petit village d’à côté, c’est superbe. C’est aussi le moment des émotions fortes : Oriane est arrivée à avoir le vertige pendant ses premières minutes sur Yanni (oui, ça, c’est l’éléphant le plus haut et le plus beau… son préféré). Emotions fortes aussi quand – chose rare – l’éléphant se met à courir et à barrir. Mais tout est sous contrôle : les mahouts savent ce qu’ils font !



Je vous laisse imaginer l’arrivée dans le village : à dos d’éléphant, ça fait son petit effet !!!




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Mais la journée est vraiment construite au rythme des éléphants donc il y a aussi un temps pour les nourrir, pour soigner l’éléphant blessé, etc. Le « must » de la journée reste pour nous le moment du bain… et c’est tellement incroyable qu’on écrira un article rien que sur le bain !



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