Après près d’une semaine à Bangkok, nous voici partis en direction de Kanchanaburi, une ville située à 140 km au nord-ouest de la capitale. Principale « attraction » de cette ville : la rivière Kwai qui la longe sur plusieurs kilomètres… et surtout le fameux pont !
On a beaucoup aimé l’ambiance tranquille et paisible de Kanchanaburi : la ville a su tirer parti de la manne touristique du pont et n’en a gardé que les chouettes côtés. Pour les touristes comme nous, tout y est donc beaucoup plus simple, facile et moins cher qu’ailleurs.
On se trouve une petite guesthouse mignonne (Bluestar Guesthouse) au bord de la rivière Kwai, dans un petit bungalow sur pilotis avec douche et WC dans la chambre (le grand luxe !!). Ok c’est que de l’eau froide mais bon il fait 40 °C dehors donc ça nous va largement. Et le plus incroyable dans tout ça c’est que c’est notre nuit la moins chère de tout notre voyage. Tenez-vous bien, on a payé … 5 € la nuit !!!
Le lendemain matin, direction le fameux pont, il n’est qu’à 20 min de marche. Un peu d’excitation quand on connait toute l’histoire de ce pont. Déjà il faut casser un mythe il n’est pas du tout en pleine jungle (il devait l’être sans doute à l’époque) mais plutôt en pleine ville.
On ne le découvre donc qu’au dernier moment. Et là première surprise, en fait il est tout petit. Pas tout tout petit mais c’est pas le pont de Millau non plus !!
Il n’est pas du tout en bois comme on pourrait l’imaginer non plus mais en fer avec des piliers en béton et ne passe dessus que le train. Heureusement on peut quand même le traverser à pied car les trains se font plutôt rares. Et si un train vient à passer, des petites alcôves sont aménagées sur le pont pour se mettre à l’abri et laisser passer le train tranquillement qui siffle de toute façon à l’approche de la ville pour se signaler !
On prend notre temps comme à notre habitude et on inspecte le pont sous toutes ses coutures. Moi je le trouve plutôt beau ce pont et quand on sait après toute l’histoire des prisonniers qui ont construit ce pont, ça rajoute un peu d’émotion (et oui parce qu’on a aussi fait nos gros polards et on est allé voir le musée super bien fait qui reprend l’histoire de l’occupation japonaise pendant la 2nde guerre mondiale et les travaux forcés imposés aux prisonniers de guerre pour la construction de ce chemin de fer).
Bref, on a marché sur le pont de la rivière Kwai.