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Bagan est un rêve

« Bagan est un rêve. Bagan est unique. Bagan est un lieu si magique que les mots manquent pour le décrire. Contemplé depuis la terrasse d’un temple, au coucher du soleil, alors que la lumière vient caresser ses 2 000 et quelques monuments, le site semble irréel, comme sorti d’un songe. »


Pas mieux ! On ne peut pas mieux décrire Bagan que par ces quelques lignes d’introduction du guide du Routard. Bagan c’est certainement un des lieux qu’on attendait le plus dans notre voyage, au même titre que l’île de Pâques… et on peut vous dire une chose, on n’a pas été déçus : c’est un choc esthétique extraordinaire ! Une vraie claque !


Le site est étendu sur 42 km² et PARTOUT, surgissent çà et là au milieu des champs, de broussailles et des pistes sablonneuses, des temples, des pagodes, des stûpas, etc. Dès qu’on peut grimper sur les terrasses d’un temple, la vue est époustouflante. A notre 1ère grimpette, on en a eu le souffle coupé !



Alors bien sûr il y a des milliers de touristes, bien sûr il y a des petits malins pour arnaquer les touristes (on vous racontera ça dans un prochain article, on s’est fait arnaquer dans une sorte de racket organisé mais on a râlé, râlé, râlé et fini par avoir gain de cause !), mais le site est tellement vaste qu’on arrive toujours à se retrouver seuls à visiter des temples au milieu de rien.


Pour visiter le site, devinez quoi ? On a loué un scooter (pas très original !), euh non pardon un « e-bike », ou vélo électrique : en fait c’est plutôt un scooter électrique. C’est pas banal et c’est écolo, mais c’est surtout ce que tout le monde loue ici !!



Nous voilà donc partis pour plus de 3 jours à la découverte de Bagan.


Ce qui fait la beauté du site, c’est son ampleur : c’est franchement inimaginable qu’il y ait autant de monuments partout. Et chacun de ces monuments est un petit trésor en soi ! L’autre surprise, c’est qu’il y a plein de styles différents : il y a bien sûr quelques pagodes avec leur stûpa doré – comme on a déjà vu à plein d’autres endroits en Birmanie, un monastère en teck, des temples recouverts à la chaux blanche ...


... mais il y a surtout une majorité de temples et pyramides en briques rouges.


Tous ont des frises sculptées, gargouilles, statues et autres ornementations finement décorées.



Les plus majestueuses ont des flèches dorées qui semblent les élancer encore davantage. Selon la luminosité, sous la chaleur écrasante de la journée ou dans la brume matinale du lever de soleil, elles nous font penser tour à tour aux pyramides mayas ou au château de la Belle au Bois dormant.




















Les autres merveilles sont à l’intérieur même des temples. Alors qu’ils datent de plusieurs siècles, des fresques et peintures murales sont encore visibles sur les murs, à moitié effacées. Certaines sont en cours de restauration. L’intérieur des temples n’est en général pas éclairé, on les découvre alors à la lueur de nos lampes de poche. Juste magnifiques !


Une autre grande surprise, c’est qu’il y a quelques villages au cœur du site (mais un peu cachés quand même pour ne pas que tous les touristes bon-chic bon-genre les voient….) et qu’on tombe parfois sur des parcelles cultivées ou sur d’énormes troupeaux de vaches.



Et oui, à 2 pas des hôtels parmi les plus luxueux au monde, les Birmans vivent dans des maisons en bambou, n’ont pas l’électricité et se déplacent avec des bœufs. Quand on y passe en scooter, les petits (et les grands) sont trop contents de nous voir, nous crient « Mingalaba » (bonjour) avec de larges sourires. Bref, de beaux moments !


















Le petit jeu, chaque jour, est de trouver le meilleur spot pour le coucher de soleil : on a fait les plus classiques, dont la fameuse Shwesandaw avec ses 5 terrasses, ses escaliers ultra raides et ses centaines de touristes (mention spéciale aux Japonais super nombreux et super équipés : leur moindre appareil photo doit valoir ce qu’aucun Birman ne gagnera jamais dans sa vie !). Mais un peu par hasard, on a aussi trouvé un petit temple, le Phaya-Nga-Zu, où des escaliers cachés dans l’épaisseur de la paroi permettent d’arriver sur une petite terrasse circulaire… Quasiment tout seuls, le pied absolu !



Bien sûr, il faut aussi profiter des levers de soleil : départ à 5h30 du mat’ dans la nuit noire pour trouver une bonne place en haut d’une pyramide grimpée à la frontale. Quand la brume matinale laisse place à un soleil tout rouge, les montgolfières décollent… et on a sous nos yeux la plus célèbre carte postale de Bagan !


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