Le vol depuis Santiago pour l’île de Pâques est vraiment surréaliste : 5h30 de vol au total dont la quasi-totalité au-dessus du Pacifique... L’île est à 4 000 km du Chili à l’est et à 4 000 km de Tahiti à l’ouest. La 1ère île habitée est Pitcairn : seuls 50 habitants y vivent et elle est à 2 000 km d’ici !
Le seul moyen d’arriver sur l’île, c’est l’avion (à l’exception de quelques rares voiliers ou bateaux de croisière) et il n’y a qu’1 ou 2 vols par jour qui rythment la vie des habitants. On sait qu’il est 14h quand l’avion arrive ! LAN, la compagnie chilienne, a le monopole et la très grande majorité des vols vient de Santiago. Seule autre destination : Tahiti avec 1 vol par semaine seulement.
Autant vous dire que c’est clairement un des endroits les plus isolés au monde…
On survole donc de l’eau, de l’eau, de l’eau pour arriver au final sur une petite île de quelques km² !
Quand l’avion passe sous les nuages, on voit l’île en entier tellement elle est petite. Plein de turbulences à l’arrivée et une piste d’atterrissage bordée aux 2 extrémités par l’Océan Pacifique (pourtant, elle fait plus de 3km de long, elle a été financée par la NASA : c’est une piste d’atterrissage d’urgence pour les navettes spatiales) mais c’est pas grave, on est tout excités d’arriver ici !
L’île de Pâques, c’est à peine quelques dizaines de km², 5 000 habitants et un seul village, Hanga Roa. Il y a une seule route qui fait le tour de l’île, en très grande majorité sauvage et livrée aux vaches et chevaux qui paissent tranquillement.
Pour la découvrir, pas beaucoup d’options possibles puisqu’il n’y a bien sûr aucun transport en commun : soit l’excursion organisée, soit la location de 4x4 ou de scooter, soit le vélo, soit… la marche ! En fait, le vélo, c’est quasi impossible car il y a beaucoup, beaucoup de vent, les routes montent et descendent et il fait très chaud. On se fera donc 1 journée en scooter et pour le reste, comme d’hab, on a prévu de marcher, marcher, marcher…
Pour le logement, nous avons choisi de passer la semaine en camping comme tous les backpackers (voyageurs sac-à-dos) et autres voyageurs au petit budget : en fait, il n’y a pas vraiment le choix, c’est le seul camping de l’île et le seul logement abordable. Sinon, il n’y a quasi que des hôtels chics à des prix franchement incroyables !
Sur les conseils de quelques autres tour-du-mondistes qui donnaient leurs tuyaux sur leurs blogs, on a aussi fait quelques courses avant d’arriver car la nourriture ici y est bien plus chère que sur le continent.
La très bonne surprise, c’est que le camping est vraiment super : on a loué une tente (on a peur que la nôtre prenne l’eau s’il pleut) avec matelas et sac de couchage (le grand luxe !), il est situé au bord de l’océan au meilleur spot pour les couchers de soleil, il y a une immense cuisine toute équipée et super propre, il y a un du wifi à la réception. Bref, c’est le grand pied !
Ah si j’oubliais, l’agence Zipworld nous a répondu : on peut décaler notre vol retour mais le 1er vol disponible est le mardi 19, soit 4 jours après la date de retour initiale. Bon cela implique aussi qu’on reste à Santiago 3 jours pour prendre le vol suivant… Après hésitation rapide, on part donc pour cette option : on aura donc 8 jours au total sur l’île de Pâques. SUPER ! Tout est bien qui finit bien….
Maintenant, il ne reste plus que le meilleur : aller découvrir toutes les merveilles de l’île !
D’autres articles à venir…
Vous pourrez très bientôt aller voir nos photos sur l’album Picasa de l’île de Pâques (et de nos vols et attentes à Miami et Santiago…).
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