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Dimanche : pas de place. Lundi : bingo, à nous l’île de Pâques !

Difficile de faire durer le suspense quand vous savez déjà qu’on n’a pas eu de vol pour l’île de Pâques le dimanche et qu’on l’a eu le lundi mais bon… voici un petit retour rapide sur ces 2 dernières journées où on a fait l’ascenseur émotionnel.


Dimanche matin donc et comme prévu, nous devons retourner à l’aéroport pour – on espère – récupérer nos bagages et prendre l’avion pourtant annoncé complet.


On commence la journée par un super buffet p’tt-déj au Hilton mais on a comme une boule au ventre donc on n’en profite pas tant que ça… Départ pour l’aéroport avec notre super taxi (merci American Airlines !)vers 8h du mat’ et là, on peut résumer la matinée avec une bonne nouvelle et une mauvaise.


Dans l’ordre, c’est d’abord la bonne nouvelle : on va d’abord au comptoir American Airlines pour nos bagages qui auraient dû arriver de Miami par le vol de 6h du mat’ : là, on rencontre Denisse, la 3ème des 3 « drôles de dame » d’American Airlines de Santiago. Elle est trop gentille, elle sait exactement qui on est, ses 2 collègues à qui on a eu affaire hier lui ont dit de bien s’occuper de nous… c’est vraiment trop mignon ! Nos bagages viennent en fait d’arriver par le vol de 8h. Ouf ! Elle doit donc aller les récupérer derrière, on n’a qu’à l’attendre au niveau de la sortie, cela va prendre un peu de temps car elle doit passer tous les contrôles de sécurité. OK super ! Là, on fait 2 équipes de 1. David attend là où il faut (polard !)et moi je pars aux comptoirs LAN (la compagnie chilienne, membre de One World et associée d’American Airlines, c’est elle qui a le monopole des vols vers l’île de Pâques) pour leur dire qu’on est sur liste d’attente et voir ce qu’ils peuvent faire. Là, le gars reste impassible et me dit d’aller… aux comptoirs d’enregistrement ! Bon, bon, bon… c’est ce qu’on craignait, il faudra certainement attendre la fin de l’enregistrement et s’il reste des places, ce sera bon.

Là, je redescends rejoindre David qui attend toujours… On est tout fébriles, on attend au niveau des sorties de passagers avec tous les gens qui attendent quelqu’un de leur famille. On attend, on attend… et d’un coup, on voit arriver Denisse avec un chariot et nos 2 sacs. ENFIN UNE BONNE NOUVELLE : on a nos bagages ! On sait, il n’y avait pas trop de suspense et ce n’était pas si grave mais à ce moment-là, on vous assure que ça nous a fait un bien fou.


C’est là qu’on va pouvoir basculer tranquillement et après plein de rebondissements vers la mauvaise nouvelle : après avoir embrassé Denisse (oui, oui !), on remonte donc dare-dare pour aller faire la queue aux comptoirs d’enregistrement.


Franchement, on n’a jamais aussi mal vécu un enregistrement : on voit tout le monde tout excités et tout heureux de partir pour l’île de Pâques, on dévisage tout le monde du regard, on a une énorme boule au ventre super bizarre entre espoir et résignation… En fait, le plus dur est sans aucun doute cette incertitude ! Une hôtesse LAN finit par nous renseigner dans la file et nous dit de passer sur un comptoir particulier… sauf qu’on découvre alors qu’on n’est pas les seuls à être sur liste d’attente ! On se retrouve notamment avec une Irlandaise : elle a raté son vol hier matin (le nôtre) car il a été avancé de 10h30 à 8h30 sans qu’elle le sache… donc elle, elle a dû se payer l’hôtel et racheter un billet 700 € pour lundi (impossible pour aujourd’hui dimanche, c’est complet) alors qu’elle repart de l’île de Pâques mardi. Du coup, elle aussi, elle est venue tenter sa chance ce matin.


Fin de parenthèse : l’hôtesse laisse l’Irlandaise de côté, prend nos passeports, tape tout un tas de trucs, part un long moment voir ses collègues qui passent des coups de fil… Bon signe ounon ? On ne sait plus trop quoi en penser mais on se dit que c’est sans doute pas mal… Elle revient, elle retape un moment et là, elle nous dit qu’en fait il n’y avait que moi sur la liste d’attente et pas David. Quoi ??!! C’est une blague ??!! Mais, c’est bon, on y est tous les 2 maintenant… Euh, OK, mais c’est sûr là ? Et elle nous fait attendre que l’enregistrement se finisse. Et on voit tous les gens s’enregistrer, tout contents. On veut y croire, mais pas trop quand même… On demande à l’hôtesse si elle pense que ça va le faire et là, ce qu’elle nous dit nous « assassine » : en fait, il y a 7 places dispos dans l’avion (coooooool !) sauf qu’il y a déjà 13 personnes sur liste d’attente (nettement moins cool !) mais surtout le problème, c’est que les habitants de l’île de Pâques sont ultra prioritaires… Là, tout s’effondre ! On les voit en effet tous ces gens qui arrivent en fin d’enregistrement avec toutes leurs valises… Dans le même temps, l’hôtesse nous demande de mettre nos bagages sur la balance. Olala on n’a jamais été si près du but !!!!!!! Trop bien ! Elle va les étiqueter et les laisser en stand-by jusqu’à avoir le feu vert définitif. L’Irlandaise est dégoûtée mais contente pour nous : elle est sûre que ça va le faire, nous, on ne s’emballe pas trop (mais un peu quand même !). Mais une fois le 1er bagage étiqueté, notre hôtesse se fait interpeler par sa chef un peu plus loin : « STOP, c’est fini, n’accepte plus personne ». Là, tout s’effondre. On comprend qu’il va falloir recommencer tout le cirque 1 jour de plus et tout recommencer demain… OK, c’est pas grave, il y a des choses bien plus graves, mais là, clairement on est DE-GOU-TES ! En plus, on se demande bien quand on va pouvoir prendre un avion si à chaque fois les quelques places disponibles sont prises par des locaux : on en a bien vu qui sont repartis tranquillou avec leur valise. Ils retenteront certainement leur chance demain… C’est vraiment mal barré !


En plus, en 5 minutes, il n’y a plus personne aux comptoirs, on demande à notre hôtesse comment on fait pour ce soir et tout et tout. La réponse est simple : aller voir les pages « service client » sur notre site internet. On n’a pas le temps de se retourner que tous les comptoirs sont déjà fermés. On se retrouve plantés là comme 2 c* !

Là, je tiens à préciser que je n’ai pas du tout pleuré ce dimanche (la force de l’habitude ?) mais c’est David qui a un coup de mou…


L’Irlandaise veut qu’on partage un taxi pour le centre de Santiago, elle a un bon plan d’hôtel , mais non, nous on est coincés là à cause d’American Airlines et de ses connexions pourries, on a déjà perdu 2 jours minimum à l’île de Pâques, il faut qu’American Airlines nous retrouve une solution pour ce soir. On veut au moins essayer…


Seul problème : il est 10h du mat’ un dimanche matin et pas sûr qu’on retrouve nos « copines ». On descend vite au comptoir bagages où on était ce matin : FERME. Aïe, c’est vrai qu’ils n’ouvrent que lorsque des avions American Airlines atterrissent… On va dans les bureaux où on avait rencontré la chef hier : tout FERME. Oups, oups, oups… On redescend aux comptoirs bagages et on décide d’attendre, on dirait qu’il y a des bagages en stand-by. On attend, on attend, on attend… Et oui, elles arrivent ! Denisse et Elizabeth arrivent, avec 2 chariots remplis de bagages perdus… Quand elles nous voient, elles comprennent de suite qu’on n’a pas pu avoir notre vol et elles sont toutes désolées pour nous. On n’a rien besoin de demander, elles s’occupent de nous trouver hôtel, tickets repas et taxis.

En plus, et alors qu’elles sont débordées, ça leur prend un temps fou ! On comprend aussi qu’elles vont faire le forcing pour qu’on passe demain : elles nous disent qu’il y a 2 vols demain mais que les 2 sont complets… Il faut donc qu’on revienne demain matin pour tenter le vol de 10h30. L’histoire va-t-elle se répéter encore ?


En attendant, direction le Hilton donc… On a nos habitudes maintenant ! On hésite à aller faire un tour dans Santiago mais on n’a même pas envie. On fait même une super sieste de près de 2 heures (comme si on avait beaucoup forcé…) mais surtout après, maintenant qu’on a récupéré nos maillots de bain, on en profite pour se faire une super session piscine-jacuzzi-sauna dans la super piscine couverte du Hilton.


La petite précision qui tue : au-delà de l’autoroute et de la zone commerciale déserte qui borde le Hilton, on voit même la cordillère des Andes et ses cimes enneigées en toile de fond !


Lundi matin donc, on repart pour l’aéroport vers 8h, on va directement dans la file d’enregistrement, etc. On a nos habitudes maintenant ! Sauf que lorsqu’on arrive au comptoir, on dit qu’on est sur file d’attente et là, l’hôtesse, l’air de rien, nous dit de mettre nos bagages sur le tapis (on ne s’emballe pas, on ne s’emballe pas, on ne….) et là, elle continue à taper sur son clavier… et elle nous sort 2 cartes d’embarquement avec 2 sièges numérotés. Ça veut donc dire que c’est bon ?! On part sur ce vol ?! WAOW !!!!! On est trop contents, on n’est bien sûr pas à côté mais on s’en fiche complètement ! On n’a jamais été aussi contents de prendre un avion ! Là, petite (grosse) émotion, on n’en revient pas ! On se pince, on rigole, c’est trop bien !


Du coup, juste le temps de prévenir nos parents et on va passer tous les contrôles de sécurité, on ne veut pas qu’ils changent d’avis. Oui, on sait, ce n’est pas possible, mais on ne veut vraiment pas qu’ils changent d’avis.


Dernier petit coup de stress au moment d’embarquer car ma carte d’embarquement ne passe pas (quelle guigne !) mais c’est bon, ON EST DANS L’AVION !!


(On vous épargne toute la série de photos qu’on a donc faites : le panneau d’affichage, dans la salle d’embarquement, etc.)


Après plus de 2 jours d’attente et d’incertitudes, à nous l’île de Pâques !


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