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Isla de Ometepe : attention, coup de cœur !

Nous venons de passer 3 jours sur cette île et on a tout simplement A-DO-RE ! Cette île, tous les voyageurs croisés depuis le début de notre voyage et passés en Amérique centrale nous en parlent : c’est une île en forme de 8 située au milieu du grand lac Nicaragua. Elle est connue pour ses 2 volcans, situés chacun sur une des « boucles » du 8 : la nature fait quand même des choses incroyables…


Imaginez un peu : un lac tellement grand qu’on se croirait vraiment au bord de la mer, un 1er volcan majestueux au cône parfait et abrupt, aux pentes formées de rocailles et de lave – le volcan Concepcion, toujours actif - et un 2nd volcan un peu moins haut, le Maderas, éteint et recouvert de végétation, le tout bordé par de superbes plages de sable noir.


Sur cette photo prise depuis le ferry en arrivant, le Concepcion est à droite et le Maderas à gauche :



En plus, cette fois-ci, on a vraiment beaucoup de chance parce qu’on peut voir les 2 volcans complètement dégagés, ce qui est super rare !


L’île est assez grande : elle est parcourue par une seule route qui longe les côtes et fait donc le tour des 2 volcans. Cette route fait 78 km de long donc on choisit de louer un scooter sur une journée pour partir à la découverte de l’île dans ses moindres recoins. ON THE ROOOOOOAAAAAADDDDD !!!!

Cette journée a été géniale : les cheveux au vent, on a découvert toutes les beautés de l’île au milieu des bananeraies et autres plantations, avec en ligne de mire toujours 1 ou 2 des deux volcans, majestueux, entièrement dégagés et avec un ciel bleu magnifique. Sans doute une de nos meilleures journées depuis le début du voyage !


On aime beaucoup l’ambiance générale de cette île : touristes et Nicaraguayens se côtoient de façon super simple et naturelle, l’île est encore très cultivée, il y a plein de fleurs, il reste plein de bars et comedors (= restaus) tout simples les pieds dans le sable…

Voici un petit aperçu de nos coups de cœur sur l’île, parcourue donc en scooter et à pied puisque comme d’hab, on a beaucoup marché :

  • une petit galerie d’art naïf tenue par l’artiste lui-même, un gentil papi qui nous a fait découvrir tout son atelier, avec une vue magnifique sur le lac, et ses peintures On a écouté avec passion ses anecdotes et légendes sur l’île.

  • la réserve écologique Charco Verde : coup de cœur ! c’est un havre de paix pour toutes sortes d’animaux et d’oiseaux. On se balade sur des sentiers aménagés qui aboutissent sur une plage paradisiaque de sable noir avec vue sur le volcan Maderas.

Il y a aussi une petite lagune entourée de végétation avec cette fois une vue imprenable sur le volcan Concepcion. On retrouve aussi les fameux singes hurleurs. On trouve ça presque banal maintenant ;-)


  • les petits villages autour du volcan Maderas : ici pas de route pavée mais plutôt des chemins de terre et de cailloux. En scooter, on doit vraiment rouler à 2km/h ce qui nous permet de voir au plus près la vie quotidienne des habitants : des femmes lavent le linge, des hommes reviennent des champs la machette à la main, d’autres chargent des camions plein de bananes, des enfants jouent avec leur chien, des cochons traversent la route…

  • les pétroglyphes pré-colombiens, qui ont été découverts un peu partout sur l’île. Ces dessins symboliques, gravés sur des pierres, représentent en général des animaux et sont assez fascinants : il y en a de toutes les tailles et de toutes les formes. Ils sont restés là où on les a découverts au plein milieu de la nature, au mieux protégés des intempéries par un petit toit en bois.

  • les monolithes d’Altagracia. Ce sont des pierres sculptées représentant des animaux sacrés. Les plus remarquables de l’île sont conservés sur le parvis de l’église d’Altagracia. Celui sur la photo représente un jaguar. Il a une histoire assez cocasse : il y a quelques temps, le musée du Louvre a demandé au gouvernement nicaraguayen de leur prêter ce monolithe pour une exposition temporaire à Paris. Le gouvernement a accepté mais c’est finalement l’église catholique du coin qui a refusé et qui a eu gain de cause. La raison : elle avait peur que le Louvre ne restitue jamais ce monolithe (bon, on les comprend quand même un peu…). En attendant, il est là sous un petit abri à 2 sous complètement ouvert aux 4 vents…

  • la Punta Jesus Maria. Bon déjà, on adooore le nom ! C’est une pointe de sable noir qui s’avance dans le lac : depuis la plage, on a donc une vue imprenable sur les 2 volcans. Quelques bungalows et un petit bar/restaurant un peu vieillot fréquenté à la fois par les touristes et les gens du coin viennent ajouter un charme fou à cet endroit. On y passera même toute une après-midi en mode plage et lecture sans s’ennuyer une seconde !











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