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Estelí : entre le canyon de Somoto et une fabrique de cigares

Esteli est notre 2nde étape nicaraguayenne : c’est une ville très animée et très agréable dans le nord du pays, au cœur de petits massifs montagneux. Elle est connue pour ses nombreux parcs naturels qui l’entourent et pour l’industrie du cigare, un des principaux employeurs du pays !


Au programme d’abord, le canyon de Somoto, situé près de la frontière avec le Honduras. Après une petite marche d’approche dans de très jolis paysages, nous avons descendu ce canyon, au milieu du Rio Coco, plus longue rivière d’Amérique centrale, pendant près de 4 heures.

Bon ce n’est pas une véritable descente en canyon mais plutôt de l’aqua-rando car il n’y a pas de descente en rappel : c’est plus de la balade avec un peu de marche et de nage dans la rivière mais aussi quelques grimpettes sur les roches. Ah si, le plus drôle ce sont les sauts. Nous, on est fier d’avoir sauté de 5 mètres de haut. Luis, notre guide nous a complètement laminés avec son saut de 18 mètres. Impressionnant !


Le canyon est très beau avec ses parois de près de 200 m par endroit et comme il y a un magnifique ciel bleu, c’est vraiment top !




Le lendemain, nous partons à la découverte d’une fabrique de cigares avec Nelson, guide bénévole dans une des nombreuses associations à but non-lucratif de la ville. Nous craignions un peu de revoir des choses que nous avions déjà vues à Cuba, mais non, nous nous sommes régalés ! En fait, dans l’usine visitée, tout est y fait de A à Z, de l’atelier de fabrication des boîtes en bois à l’emballage final en passant bien sûr par toutes les étapes de fabrication des cigares. Nelson nous fait entrer partout, nous fait toucher, sentir les feuilles de tabac. L’odeur est forte, âcre (en particulier dans la salle de séchage où c’est quasi intenable !).

Ici tout est fait à la main. Des hommes et des femmes passent leur journée à rouler méticuleusement les feuilles de cigare. Bref, c’est super intéressant, on apprend plein de choses.

Mais le plus drôle dans tout ça, c’est que les Nicaraguayens ne fument pas de cigares : ils sont quasiment tous exportés. Pour finir, un chiffre intéressant : toutes les usines d’Esteli fabriquent chaque jour 500 000 cigares !!!





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