Dans la continuité de Quirigua, direction aujourd’hui Copán, un autre site maya classé à l’UNESCO. Mais celui-ci est au Honduras à quelques kilomètres seulement du Guatemala.
A la frontière, pas de militaires armés, pas de barbelés et très peu de contrôles. Il faut même qu’on demande à une personne où se trouve le bureau de l’immigration … sinon, on serait passés au Honduras sans s’en rendre compte ! On nous indique une toute petite cahute où on doit aller se faire tamponner les passeports. Incroyable ! On sent qu’il n’y a pas trop de stress ici. Bref, en 2 min et après des bakchichs côté Guatemala et Honduras, tout est plié et on peut prendre alors un minibus pour se rendre à Copán. On adore le charme qui se dégage de cette petite ville de montagne avec ses rues pavées, sa jolie église et ses belles maisons coloniales.
Le lendemain, on part à pied (1km environ) pour aller visiter le site de Copán.
Dès l’entrée, quelle surprise ! On tombe nez à nez avec de magnifiques perroquets rouges, bleus et jaunes. Les couleurs semblaient fausses tellement elles sont belles. Il y en a une vingtaine dans les arbres juste au-dessus de nos têtes. En réalité, ils ne sont pas entièrement sauvages mais font partie d’un plan de réintroduction.
Ces ruines sont un mélange de Quirigua et de Tikal car on retrouve de nombreuses stèles mais également de belles pyramides et un superbe terrain de jeu de pelote.
Ce qui est frappant ici c’est la finesse des détails de hiéroglyphes qu’on retrouve à la fois sur les stèles et sur les constructions. Leur état de conservation est superbe, et on retrouve même parfois les couleurs d’origine sur les stèles. On peut aussi admirer un superbe escalier de 62 marches où l’ensemble des pierres est sculpté. On peut ainsi lire toute l’histoire de la dynastie qui a vécu à Copán (encore faut-il savoir les déchiffrer !!!). De nombreux tunnels sont également accessibles sous les pyramides mais on fait l’impasse : il faut (beaucoup) payer en plus et tous les guides sont unanimes pour dire que c’est très décevant.
On passe ainsi la matinée à admirer les merveilles de cette civilisation maya avec un petit pincement au cœur puisqu’il s’agit du dernier site maya de notre périple.