Ce matin, on s’est donc résolu à quitter la Finca Tatin par le Rio Dulce. Retour dans l’intérieur des terres au Guatemala et après 1 heure de bus, nous voici à la cité maya de Quirigua.
Ici le paysage a totalement changé, pas de fleuve ni de jungle ni de falaises mais une grande plaine et d’immenses bananeraies. Ici pas de pyramides majestueuses ni de singes hurleurs, mais des stèles, d’énormes stèles de plusieurs mètres de haut entièrement gravées (jusqu’à 10 m pour la plus grande !).
Ces stèles sont la principale richesse du site de Quirigua, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981 : elles se dressent au milieu d’une belle pelouse, entourée de forêt tropicale, comme si le temps n’avait pas de prise sur elles. Leur état de conservation est exceptionnel, alors qu’elles ne sont protégées que par des toits en palmes. D’ailleurs, une des plus belles a été abimée par un ouragan et elle penche comme la tour de Pise.
Le site, quasiment désert, est incroyablement agréable et unique.
Elles sont baignées par une lumière de fin d’après-midi ce qui les rend encore plus mystiques.
Les gravures sont très nettes et on peut reconnaitre toutes sortes d’animaux, des têtes mayas mais aussi des monstres présents sur les zoomorphes, sorte de gros bloc de pierre sculpté …