top of page

On a vu des lamentins (et des iguanes et des singes hurleurs) !

Depuis hier, nous sommes à Placencia : c’est une station balnéaire super cotée du Belize que les riches Américains A-DO-RENT !


Le village est situé tout au bout d’une presqu’île d’une trentaine de kilomètres : l’arrivée en bus est complètement surréaliste car la presqu’île est très étroite avec d’un côté la lagune et de la mer des Caraïbes. Entre les deux, des maisons absolument gigantesques pour Américains…


Le village de Placencia est quant à lui super agréable avec une longue et belle plage bordée de cocotiers avec une eau chaude, très chaude… qui ne rafraîchit même pas ! Le village est parcouru par 2 seules rues dont une se résume à… un trottoir, dit « sidewalk ». On passe ainsi de bar de plage en bar de plage, avec quelques jolies petites boutiques et un glacier du tonnerre.


Depuis Placencia, il est possible de faire un grand nombre d’excursions : pour notre 1er jour, nous choisissons un tour sur la Monkey River.


D’abord, il faut 40 min de bateau pour rejoindre l’embouchure de cette fameuse rivière. A bord, Bernard, notre capitaine et Raymond notre guide (non, non je ne plaisante pas, ce sont leurs vrais prénoms), ainsi qu’un vieux touriste américain. De là, nous remontons la rivière : large, majestueuse, bordée de bambous, palmiers, acajous et autres immenses arbres.


On est tous à l’affût pour voir des animaux : notre 1ère très belle découverte est un héron bleu, d’un gris bleu magnifique ! Puis nous croisons aussi des aigrettes et autres oiseaux, on distingue les silhouettes des iguanes sur les troncs ou les branches des arbres, etc.



Au bout d’un moment, nous accostons et descendons faire une balade dans la jungle : Raymond a sorti la machette, il nous ouvre le chemin dans la jungle et nous voilà partis ! En fait, il est à la recherche des singes hurleurs… encore des singes hurleurs vous dites-vous ? Mais là, on va les entendre – et les voir – comme jamais ! Raymond les trouve et les excite à fond en tapant sur les troncs et en imitant leurs cris. Les singes répondent comme des fous, c’est incroyable ! En voici un extrait pour vous rendre compte de ce cri incroyable :




Par contre, seul (gros) problème : on doit faire face à une attaque massive de moustiques. Malgré les sprays et les vêtements longs, c’est de la pure folie ! Quel bonheur de revenir au bateau et de repartir vite sur l’eau.


Au retour, nous avons notamment la chance d’apercevoir un crocodile et une tortue. Revenus à l’embouchure de la Monkey River, c’est l’heure du lunch… en fait, il est 11h30 mais pas le choix, c’est l’heure de manger. Pas de problème !


Et là, vous vous demandez donc quand est-ce qu’on a vu des lamentins ? Ça arrive, ça arrive…


En réalité, c’est sur le retour, entre l’embouchure de la Monkey River et le port de Placencia, qu’on fait un petit crochet près de 2 îles pleines de mangrove… Là, d’un coup, notre capitaine nous dit qu’on devrait être dans le coin des lamentins : on se met donc à l’affût et on commence d’abord à distinguer une silhouette sombre dans l’eau puis d’un coup, on voit un museau sortir de l’eau pour respirer ! Et puis on en voit un autre de l’autre côté du bateau, et puis un autre un peu plus loin… Finalement on n’en aperçoit que quelques-uns qui sortent davantage de l’eau (on peut voir leur dos lorsqu’ils replongent dans l’eau) mais sinon on ne voit que le bout de leurs têtes ! Dur dur de s’imaginer qu’il s’agit de ces « vaches de mer ».


On suit un peu une mère et son petit, puis notre capitaine décide assez rapidement que nous devons partir pour les laisser tranquilles. Très bien! Nous, on est ravis d’avoir croisé leur route.

SEARCH BY TAGS:
Pas encore de mots-clés.
bottom of page